Par Liliane, le 09-05-10
Publié le 8 Mai 2010
Voilà deux ans que je n'espère plus rien. Vous m'avez tant appris par l'écriture.
Votre visage si pur n'est plus à la télévision qu'un doux souvenir. Il faut désormais imaginer que vous ne reviendrez plus. Les larmes sont parfois douces, amères ou rageuses après cette mort qui
vous a emporté. Pourquoi ?
Vous étiez tellement professionnel. Il suffisait d'une fleur, d'un étang dans votre
campagne et vous étiez heureux. Je sais, votre Amour vous manquait. Vous aviez trouvé le courage de lui consacrer vos pensées dans vos journaux. Je vous admirais en les
lisant.
Aujourd'hui, je vous pleure avec vos amis. L'absence est si lourde. Il reste
Saint-Pardoux, où je peux venir vous chuchoter quelques mots. M'entendez-vous ? Je n'y crois pas.Désormais il faut se résoudre aux souvenirs et à ce 9 mai tragique.
Je vous envoie mes pensées affectueuses. Salut l'Artiste.
Liliane