Par Annie, le 16-10-10

Publié le 16 Octobre 2010

Cher Pascal,

Vous connaissiez bien Lynda Lemay. Elle a écrit une chanson grinçante « Si j’étais optimiste. »

Aujourd’hui si j’étais optimiste, je vous dirais ceci :

Le 16 Octobre, votre demeure de Morterolles croulera sous les fleurs. Christiane recomposera des bouquets comme vous les aimez. Ils iront rejoindre Stéphane. Des messages chaleureux seront porteurs de l’affection de ceux qui vous aiment. Votre parc resplendira des couleurs de l’automne, saison chère à votre cœur.

Sur la cheminée Stéphane vous sourira, son regard tendre vous rappellera vos plus beaux souvenirs, peut-être serez-vous un peu moins triste. Dans votre prochain journal, vous écrirez qu’il s’agit d’un jour comme les autres, je ne vous croirai pas.

Au soir, accompagné de votre fidèle Serge, vous irez murmurer à Stéphane quelques mots connus de vous seuls : petite consolation des amants séparés par la mort. La nuit sera longue et dans la lecture de vos auteurs favoris vous chercherez le sommeil apaisant.

Mais voilà, vous le savez déjà, je suis pessimiste, ce ne sont pas ces mots que j’ai envie d’écrire.

Nous sommes bien le 16, Morterolles sans vous est un village ordinaire du Limousin. Christiane ne recomposera pas de bouquets. Ceux qui pensent à vous, devront se rendre à Saint Pardoux, déposer leurs témoignages de fidélité.

Le temps passe, le silence autour de votre nom est si lourd. Le petit écran nous rappelle parfois, ce que fut votre passion de la chanson française. Les téléspectateurs qui aimaient vos émissions, apprennent à s’en passer. C’est la règle.

Avec ténacité, Didier essaie de faire revivre ce que vous lui avez appris –Difficile parcours, semé d’embûches –

Les amoureux de vos livres, lisent autre chose ou reprennent vos ouvrages. Philippe, nous offrira un nouveau roman en janvier. Je l’attends avec impatience.

Vincent est au Népal, persévérant dans ses projets.

Ronan, grâce à internet (cela vous ferait sourire) a créé un site et un blog vous concernant. Il essaie ainsi de garder vivante votre mémoire. Une démarche généreuse, qui nous parait indispensable, parce que nous vous le devons. Vous avez marqué nos vies d’une trace indéfectible. Vous saviez créer un lien particulier avec chacun d’entre nous, offrant un peu de votre temps, une attention jamais démentie et une extrême gentillesse. Nous n’oublions pas cela.

Il m’arrive parfois en ouvrant ma boite à lettres, d’espérer des mots bleus…mais non !!! Je suis pessimiste et réaliste…vous voyez, j’ai retenu vos leçons !!!

Aujourd’hui, je vous remercie d’avoir croisé mon chemin. Vous ne saurez jamais les trésors d’amitié et de fidélité qui jalonnent ma route depuis votre départ. Nous parlons souvent de vous, rions de vos bêtisiers, de vos phrases assassines et de vos bons mots, mais nous concluons souvent par cette évidence :

Cher Pascal, vous nous manquez tellement. Mes pensées fidèles et respectueuses s’envolent vers Saint Pardoux.

Amical souvenir à tous les Amis de Pascal.

Rédigé par Ronan H

Publié dans #Anniversaire Pascal

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
<br /> Merci Annie c'est magnifique, je ne sais m'exprimer ainsi mais je le ressens profondément au fond de mon coeur, Pascal, Stéphane, Morterolle, Saint Pardoux, j'ai gardé précieusement un mot de<br /> Pascal où il me parle des habitants de Morterolle, pas content du tout. Chaleureusement à vous. Merci à Ronan à Didier à vous tous en souvenir de lui.<br /> <br /> <br />
Répondre