Par Martine, le 03-08-09

Comment imaginer que ce qui était à l'origine de ce blog un espace de discutions, et d'échanges concernant notre cher ami, est il devenu au fil du temps un vaste désert, ou apparemment plus personne n'a rien a dire.

Au dire de Ronan, ce site est trés regardé, mais peu s'exprime. Quel dommage, et même si l'on a l'impression de mal s'exprimer, cela m'arrive car je veux aller trop vite, quel importance, le principal étant de laisser un témoignage, même petit, je n'ose pas croire que tous les amis de Pascal, d'un seul coup n'ont plus rien à dire.

J'enrage de voir un tel gâchis. Tous les jours que Dieu fasse, une lecture, une anecdote, une chanson, une publicité sur le Limousin me ramène prés de Pascal, il faut vraiment que j'arrive " a faire le deuil " comme on dit maintenant, sans passer par ce blog qui ne m'amène plus rien, mais plus rien du tout malheureusement.

Cordialement a vous. 

Martine

Comments

[Claude]

A Martine,
Puis-je me permettre une question , etiez-vous parmi les très proches de Monsieur Sevran ? dans ce cas je vous comprends. Vous parlez de "faire le deuil". Dans le cas contraire, vous me permettrez de vous dire que dans la vie ,nous devons parfois faire le deuil de personnes très proches et tant aimées, et c'est autrement plus difficile.Je trouve qu'il est très bien que ce blog et le site existent et j'y reviens avec plaisir.

Cordialement.

CLAUDE

[beaufils.]

Vous dites être choqué Monsieur, de mes interrogations, mais sachez que je le suis encore plus par vos accusations.M'accuser d'être a l'origine, d'avoir divisé ce blog en deux clans est une insulte pour moi .MARTINE

[Gérard]

Martine,

ne soyez pas aussi défaitiste, heureusement que ce blog existe, pour ma part, j'y vais tous les jours, je me réconforte à l'idée qu'un petit groupe de personne puisse ne pas oublier Pascal Sevran.

Il faut dire que vous êtes à l'origine de polémiques qui ont crée deux clans stupides et ridicules au sein du blog.

Je suis assez choqué de vos interrogations après tant de remous. J'espère que ce message sera publié.

Gérard.

[Martine de Franche Comté]

Je réponds au message de Martine : en effet, le blog n'est plus un endroit d'échanges, mais de "redites". Quand je lis "phrases du jour" je n'ouvre même plus l'article. Oui Martine, même si nos messages n'étaient pas des "modèles de littérature", même si nous n'étions pas toujours du même avis, il y avait discussion, or, depuis quelques temps c'est de la relecture et pour ça j'ai les "journal" dans ma bibliothèque. Dommage..... Cordialement.

[Annie]

Chère Martine,


 


En lisant votre article, je vous trouve très désabusée et bien triste.Ce blog a le mérite de perpétuer la mémoire de Pascal, il me semble qu'il atteint son but, grâce à ses écrits.


 


Bien sûr les proches de Pascal et ses lecteurs se taisent souvent. J'y vois au moins deux raisons : c'est l'été, la vie continue et de nombreuses personnes sont très occupées. Une autre
possibilité, Jean-Claude entretenait des correspondances avec certaines personnes, les rencontraient parfois. Cela relève de la vie privée de chacun, il est donc improbable qu'elles viennent dire
ici des choses personnelles.


 


D'autre part le monde "des paillettes et de la TV" est ingrat envers ceux qui ont fait beaucoup pour la Chanson Française. Les exemples sont multiples, hélas.


En littérature, les écrivains ne s'expriment pas beaucoup sur leurs amitiés.


 


Alors, je comprends ce silence, il est respectable. Pascal écrivait " Je me souviens de tout ce que je ne veux pas dire". Je fais mienne cette phrase, elle s'applique je crois à
bien des personnes.On peut le regretter mais, c'est ainsi.En attendant le blog et le site existent et c'est très bien qu'ils soient visités.
Se taire est peut-être une façon de lui rendre hommage. Chacun fait comme il peut avec la disparition brutale de Pascal. Moi je continue le chemin sans lui, en gardant au coeur l'affection
qu'il voulût bien m'offrir. Ce fût un honneur, je n'oublie rien.


 


Courage Chère Martine, il y a un chemin que l'on doit faire seul, avec ses souvenirs.
C'est ainsi, nous n'y pouvons rien, vous le savez bien.



Annie